De nombreux enfants ont vécu une enfance solitaire, en ayant la sensation d’être différent des autres membres de leur famille. Avec ce besoin de passer du temps seul, pour explorer son monde intérieur, pour voyager et créer.
Chacun avec ses particularités, dans des activités créatives diverses (peinture, danse, chant, écriture, photographie, construction…), un moyen de s’échapper du monde, de côtoyer le merveilleux. Durant cette enfance solitaire, le contact avec la nature vous apaisait, que ce soit au bord de l’eau, en montagne ou en forêt. Chacun ayant un élément dans lequel il se sent calme. Écouter le battement de son cœur, ralentir le rythme, en cherchant à comprendre le monde extérieur.
Vous êtes curieux, curieuse, avec cette soif de découverte, de tout comprendre. L’école ne vous a pas franchement intéressé mais vous avez compris que c’était nécessaire, vous vous êtes donc adapté comme vous pouviez car vous avez du mal à vous concentrer. Votre esprit part dans tous les sens.
Une enfance solitaire, rejet ou abandon
Vous avez probablement eu la sensation de ne pas être compris, de ne pas être écouté dans vos émotions. Vous avez pu vous sentir rejeter, abandonner ou les deux. Ainsi, vous avez opté pour ce refuge intérieur, développant un imaginaire qui a rendu la réalité du quotidien bien triste. Vous avez pu souffrir de votre différence, cherchant dans les autres, une reconnaissance, un soutien qui dans votre monde fonctionnait mais pas dans la réalité. Ainsi, à la l’âge adulte peut persister ce désenchantement d’une réalité qui vous semble vide de sens.
Vous avez appris à vous débrouiller par vous-même, à ne compter sur personne. Vous pouvez être assez méfiant, avec une grande difficulté à faire confiance aux autres. Vous restez sur vos gardes. Vous n’aviez peut-être que peu d’amis proches, ce qui est toujours le cas. Durant votre enfance, les relations avec votre famille étaient tendues, vos parents étaient peut-être en dépression ou absent émotionnellement.
L’environnement familial dans lequel vous grandissez est plus ou moins complexe, les histoires familiales qui se jouent et dont vos parents sont les gardiens sont lourdes et vous pèsent très vite même si vous ne vous en rendez pas réellement compte durant votre enfance.
Vous pensez probablement que cette étincelle de vie qui vous anime s’éteint au fur et à mesure des années, des blessures, des douleurs. Vous êtes sensibles, très sensibles au monde qui vous entoure.
Vous vous demandez pourquoi les autres ne vivent pas les évènements aussi intensément que vous. Tout pourrait vous heurter, vous briser. Vous ne savez pas comment agir, comment réagir. Vous observez beaucoup, vous êtes timides, vous ne voulez pas prendre trop de place. Vous vous écartez probablement du monde, vous confortant dans cette enfance solitaire et satisfaisante lorsque vous vous immergez dans votre monde intérieur.
Vous avez beaucoup d’amour en vous et vous souhaitez le partager autour de vous. Les expériences de la vie vous amèneront probablement à apprendre à vous protéger, à prendre soin de vous.
Votre connexion avec les animaux est forte, ce sont vos amis. Vous avez peut-être eu la chance d’avoir un compagnon de route qui a été votre meilleur ami. A l’âge adulte, vous ressentez au bout d’un moment le besoin d’avoir un animal ou plusieurs à vos côtés.
Une enfance solitaire, une enfance joyeuse
Vous avez pu qualifier votre enfance d’heureuse durant de nombreuses années. Vous ne vous sentez pas traumatisé mais peut-être ne l’êtes-vous pas. Pourtant, vous sentez bien qu’il y a quelque chose qui coince depuis l’enfance. Vous n’arrivez pas à oublier certains passages, certaines douleurs qui impactent encore votre quotidien, bien des années plus tard.
Une partie de vous est-elle restée bloquée dans votre enfance ? Dans cet entre-deux mondes, ce temps suspendu. Vous ressentez un besoin de légèreté, d’insouciance, de vous sentir mieux au quotidien.
Vous ne doutiez pas de vous, de vos créations en ce temps-là, vous faisiez tout simplement, sans vous poser de questions, sans vous demander si les autres allaient apprécier ou non.
Avec le temps, vous vous êtes mis des barrières, vous vous êtes interdits de créer. Vous avez décidé de rentrer dans le moule de la société et pour en sortir… il faut de la patience, de la bienveillance et développer beaucoup d’amour envers vous-même.
Vous remettre au centre de votre vie, de cesser temporairement de chercher cette fusion avec un autre, avec les autres. Cette dualité entre ce besoin de solitude et ce besoin d’être entouré.
Vous avez pensé être seul à vivre une enfance solitaire durant de nombreuses années, peut-être le pensez-vous encore. Nous avons mis derrière ces profils des mots tels que TDAH, HPI, HPE, hypersensible, regroupé sous l’appellation neurodivergent ou neuroatypique. Bien entendu, l’équilibre à trouver est loin d’être simple et demande un réel engagement envers soi-même quotidiennement pour acquérir la maîtrise d’un funambule.
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