La médecine de demain : l’anticipation.

Un rêve un peu fou, celui de ne plus attendre de développer des maladies, de vivre des dépressions ou des traumatismes pour prendre soin de soi. Mon rêve serait de voir, dès l’enfance, des temps pour apprendre à gérer et à accueillir ses émotions. De développer dès le plus jeune âge sa conscience, son rapport au vivant, de vivre en harmonie avec la nature qui nous entoure. D’apprendre à prendre soin : de soi, des autres, de la Terre.

De voir des adultes soucieux de l’importance de travailler sur les mémoires inconscientes, de ses bienfaits personnels et collectifs. Des adultes soucieux de s’observer avec objectivité, de cultiver l’amour de soi. Devenir un être authentiquement imparfait. La méchanceté et la haine apparaissent quand la souffrance est trop grande et prend trop de place. Sans cela, on n’a pas besoin de faire souffrir l’autre. Si on se sent relativement bien avec soi-même (en progression constante), on n’est pas habité par le besoin de vengeance ou tout désir de nuire à autrui.

On peut ressentir de la colère, de l’injustice face à certaines situations. Pardonner n’est pas toujours possible à mon sens, ou peut prendre de très longues années. La paix intérieure, accepter ce qui est – est possible. Cela peut prendre parfois des années, la patience est un des défis quand on s’élève.

Je rêve de ce temps où nous ne subirons plus les traumatismes d’un autre temps, que nous serons en capacité de créer une nouvelle réalité, moins souffrante, plus connectée les uns aux autres. Dans l’entraide, la bienveillance et la tolérance.

Cesser de reproduire les mêmes schémas, inlassablement.  

Je rêve d’une époque où ne devrons plus mettre de nombreux pansements sur les plaies à vif qui saignent pendant des années, des décennies.

Je rêve d’un monde où les médecines traditionnelles et alternatives s’emmêlent et trouvent des terrains d’entente pour accompagner les humains vers un mieux-être global. Sortir des schémas qui maintiennent dans la séparation et avancer main dans la main. Personne n’a une connaissance absolue de l’être humain, car par essence un être est vivant et en mouvement constant.

La rigidité de nos sociétés n’est absolument pas la clé.

Il n’y a pas une vérité, il y en a des milliards. La seule vérité qui a un sens à mes yeux est de s’unir plutôt que de se séparer. Nous en avons la preuve, la séparation n’apporte que souffrance et tristesse. Ainsi, l’apprentissage de l’être humain est long, car nous passons notre temps à vivre et à mourir dans un délai court. Nous reproduisons de fait les mêmes schémas depuis de nombreuses générations et nous n’apprenons pas des erreurs de nos ancêtres.

Pardonner est la chose la plus difficile qui soit car certains actes paraissent impardonnables.  Et si nous étions capables de transcender tout cela ? De voir au-delà de sa personne, de voir plus grand. Cela demande du temps et d’acquérir une forme de détachement de soi, des évènements tout en prenant en compte l’unité en toute chose. Un chemin qui se poursuit à travers les années.

Certains me diront utopiste, je préfère cela au chaos et à l’anéantissement. Je préfère l’espoir à la fatalité.

Bien sûr, nous devrons déplacer des montagnes pour y parvenir et plus nous nous rapprocherons de notre objectif moins ces montagnes nous paraîtront hautes. Parfois, sans recul, nous pensons que cela est impossible. Rappelez-vous « Certains ne savaient pas que cela était impossible alors ils l’ont fait ».

Tout est possible peut paraître naïf au premier abord et ça l’est. Tout est question de choix dans la vie, nous faisons chaque jour des choix qui impactent nos vies, qui nous font avancer ou reculer, selon le besoin du moment.

Ce mouvement est déjà en train de se produire…Nous sommes de plus en plus nombreux, continuons de nous inspirer les uns les autres, de grandir ensemble, d’alléger les bagages de nos enfants et des générations à venir.

Nous avons tous en nous un grand pouvoir, cela de changer. Et par notre changement, nous donnons un nouveau souffle. Souffle dont nous avons tous besoin.

« Nous sommes nos choix » Jean-Paul Sartre.

Si mes mots te parlent, retrouve tous mes accompagnements  😉

Naïna