La peur de la souffrance n’est-elle pas pire que la souffrance elle-même ? La réponse qui vient spontanément semble facile et pourtant, la mise en pratique est moins évidente.

On pourrait dire que certaines personnes sont plus sensibles que d’autres, aux émotions, à leur environnement. Avez-vous parfois la sensation d’être trop sensible pour ce monde ? De ne pas réussir à prendre de la hauteur comme les autres, de rester bloqué dans certaines histoires de nombreuses années.

Vous êtes différents, vous le savez bien, vous l’avez toujours senti. Dès votre enfance, vous avez tenté de vous fondre dans cet univers qui vous semble inconnu, de vous adapter à une réalité qui vous échappe.

Les raisons de cette sensibilité accrue sont multiples, allant de la naissance à l’enfance et à la famille dans laquelle vous vous êtes incarné. Comme je l’évoque dans plusieurs articles, certaines personnes naissent naturellement avec une conscience plus grande, qui peut-être vécu comme une forme de malédiction. Ainsi, cette sensibilité vous fait vivre les émotions à l’extrême. Vous vivez tout intensément et cela peut vous fatiguer. 

Vous avez ainsi vécu de nombreuses souffrances, qui vous amèneront probablement à fermer, sans bien le savoir, votre cœur. Vous ne voulez plus souffrir, vous avez peur de souffrir à nouveau, vous avez assez donné ! Vous voulez être tranquille. Et cette tranquillité vous effraie peut-être encore plus car vous avez besoin de ressentir, de vivre au contact des autres. J’entends régulièrement “les autres m’insupportent” et pourtant derrière il y a une réelle envie de connexion, envie de vivre des liens authentiques, réels. 

Avec cette sensation de revivre des scénarios qui se répètent assez régulièrement, sans avoir de possibilités d’intervenir dessus. Et bien souvent, vous avez compris que vous deviez vous occuper de vous, vous êtes en développement personnel depuis des années, voir des décennies. Vous vous épuisez dans cette recherche de vous-même, vous jouez à des jeux inconscients qui vous maintiennent dans une forme de colère, tristesse, fatigue physique et/ou mental. 

Vous voulez maîtriser ce qui se passe dans votre vie, vous voulez avoir la main, dans un état d’hypervigilance constant qui est responsable des jeux inconscients qui se matérialise dans votre vie quotidienne. Chaque jour peut être considéré comme une lutte. 

Ce qui pourrait changer

Le premier constat est que vous êtes et vous resterez une personne sensible. Et si vous commenciez à l’accepter ? Et si vous commenciez à aimer la version de vous-même dans l’instant sans chercher constamment à la changer ? Accepter de poursuivre votre cheminement dans le temps, avec plus de douceur. 

Comme vous êtes un être sensible, vous attirez des personnes ayant la même sensibilité. Et cela provoque bien souvent des étincelles et la fameuse souffrance tant redoutée ! Vos blessures sont différentes et l’avancée de chacun vers une élévation de conscience étant à des stades plus ou moins avancées, vous allez devoir apprendre à faire preuve de discernement dans le choix des personnes qui font partie de votre vie.

Et d’accueillir les cycles et les mouvements, nous n’évoluons pas tous au même rythme, vous devrez par conséquent apprendre à dire au revoir, en douceur et en conscience. 

Engagez-vous quotidiennement dans des pratiques facilitant un meilleur équilibre émotionnel. Prendre soin de soi est souvent une tâche complexe à mettre en place, vous pouvez avoir tendance à la procrastination. Cessez de remettre à plus tard ce qui pourrait vous faire du bien. 

Poursuivez sans relâche vos rêves de vie, qui rejoignent bien souvent une vie un peu hors norme, hors des sentiers battus. Apprenez à écouter votre cœur, à écouter votre petite voix intérieure qui murmure, à célébrer la beauté de votre être. 

Et si vous voulez aller plus loin, vous avez toutes les informations sur le site 😉 

Naïna